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C’est une nouvelle qui fait briller la littérature sénégalaise sur la scène internationale : le premier roman de Fary Ndao, Le dernier des arts, figure parmi les six finalistes du prestigieux Prix Ahmadou Kourouma. Ce prix, décerné chaque année lors du Salon du Livre de Genève, célèbre les auteurs d’expression française issus ou originaires de l’Afrique subsaharienne, pour des œuvres de fiction qui reflètent l’héritage littéraire et humaniste d’Ahmadou Kourouma.
Avec Le dernier des arts, Fary Ndao s’impose déjà comme une voix incontournable de la nouvelle génération d’écrivains africains. Ce roman explore des thématiques riches et complexes, entre mémoire, identité et héritage culturel, tout en mettant en lumière l’urgence de préserver les patrimoines menacés dans un monde en pleine mutation. Ce premier ouvrage témoigne de l’esprit d’indépendance et de clairvoyance qui caractérise le Prix Ahmadou Kourouma, un hommage à la lucidité et à la profondeur du romancier ivoirien.
L’histoire de ce prix résonne particulièrement avec les lettres sénégalaises. Il y a tout juste dix ans, en 2015, Mouhamed Mbougar Sarr remportait cette distinction pour son roman Terre Ceinte. Depuis, l’auteur n’a cessé de gravir les échelons, devenant l’un des écrivains africains les plus primés de sa génération. La nomination de Fary Ndao rappelle cette ascension et suscite l’espoir d’un nouvel exploit sénégalais sur la scène littéraire internationale.
Alors que l’on attend impatiemment le verdict final, cette nomination est déjà une victoire symbolique pour l’auteur et pour la littérature sénégalaise. Elle souligne une fois de plus la vitalité et la diversité des voix africaines dans la francophonie.
En croisant les doigts pour Fary Ndao, Le dernier des arts confirme que la littérature reste un espace privilégié pour penser, interroger et célébrer la richesse culturelle du continent africain. Que la tradition d’excellence continue !