Le mardi 13 mai, les six finalistes de la première édition du Prix littéraire francophone du Quai d’Orsay ont été dévoilés. Sélectionnés parmi une quarantaine d’ouvrages par un jury composé de 140 grands lecteurs bénévoles issus du ministère des Affaires étrangères et d’institutions partenaires comme l’Institut français, ces auteurs sont désormais en lice pour une récompense prestigieuse.

Parmi eux figure la romancière marocaine Hajar Azell, retenue pour son ouvrage Le sens de la fuite (Gallimard). Elle côtoie :

– Marwan Chahine pour Beyrouth, 13 avril 1975. Autopsie d’une étincelle (Belfond)
– Valérie Clo pour Aziza (Buchet Chastel)
– Delphine Grouès pour Les braises de Patagonie (Cherche Midi)
– Jean-Luc Marty pour Un garçon d’après-guerre (Mialet-Barrault)
– Omar Youssef Souleimane pour L’Arabe qui sourit (Flammarion)

Ce nouveau prix, présidé par le journaliste Pierre Haski, s’appuie sur un jury d’exception réunissant notamment Marie Ndiaye, Barbara Cassin et Alexis Jenni. Le lauréat recevra une dotation de 10 000 euros.

Mais au-delà de la récompense, les six finalistes bénéficieront d’une expérience unique : ils accompagneront un ambassadeur ou une ambassadrice pendant une semaine dans un pays du réseau diplomatique français, au terme de laquelle ils devront produire un texte original (fiction courte, amorce de roman, ou toute autre forme littéraire).

Les destinations actuellement envisagées incluent : Athènes, Bangkok, Belgrade, Bogota, Bucarest, Dakar, Istanbul, Le Caire, Hô Chi Minh-Ville, Nairobi, Ottawa, Prague, Rabat, Séoul, Tunis et Varsovie.