
ÉDITORIAL – Senegal Njaay, voix des littératures en mouvement
Avril s’éveille sous le signe des mots. Des mots qui interrogent, qui éclairent, qui relient. Ce mois-ci, Senegal Njaay poursuit sa mission : tendre l’oreille aux écrivains, déplier les silences, et mettre en lumière les voix qui façonnent nos imaginaires contemporains.
À la une, la romancière franco-marocaine Hajar Azell nous livre un entretien d’une rare intensité. Avec Le sens de la fuite, son deuxième roman, elle explore les vertiges de l’exil, les zones grises du journalisme et les chemins intimes de l’émancipation. Une voix lucide et vibrante, qui interroge le doute comme moteur de création, et fait de la littérature un espace de liberté profonde.
L’actualité littéraire sénégalaise est également marquée par un moment fort : l’élection du nouveau bureau de l’Association des Écrivains du Sénégal (AES). Nous consacrons un focus spécial à cette institution essentielle, qui se réinvente à l’heure des défis numériques, des circulations transafricaines et de la démocratisation de l’écriture.
Parce que lire, c’est aussi découvrir, notre équipe vous propose une sélection de 20 ouvrages à ne pas manquer. Romans, essais, poésie, récits graphiques : un panorama éclectique des œuvres qui dessinent les contours d’une Afrique littéraire plurielle, audacieuse et résolument tournée vers l’avenir.
Dans notre rubrique Confidences littéraires, un jeune poète — plume émergente à la sensibilité aiguisée — nous ouvre les portes de son univers. Entre fulgurances intimes et engagement discret, il évoque les voix qui l’ont guidé.
Enfin, nos verbatims saisissent à vif. Des éclats de vérité, de colère ou d’espoir, qui disent tout de ce lien vivant entre littérature et société.
Alors que s’annonce la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, Senegal Njaay réaffirme son engagement : faire de chaque page une traversée, de chaque voix une présence, et de chaque numéro un carrefour de regards.
Bonne lecture à toutes et à tous,