Des espaces d’expression, d’apprentissage et de découverte tournés vers le numérique ont été inaugurés lundi à l’Institut français, au musée Théodore Monod et au Musée des civilisations noires dans le cadre du projet dénommé ”micro-folie” destiné à renforcer l’écosystème culturel et l’attractivité des musées, a constaté l’APS. 

Ce projet est mis en place grâce à un partenariat entre l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), l’Institut français et le ministère de la Jeuneuse, des Sports et de la Culture.

Les trois espaces d’expression, d’apprentissage et de découverte sont abrités par l’Institut Français du Sénégal, le musée Théodore Monod et le Musée des civilisations noires.

L’objectif principal du projet est de ”structurer et de renforcer l’attractivité des musées et des espaces culturels sénégalais à travers le prisme d’une plus grande inclusion numérique, de soutenir le Sénégal dans sa volonté de développer et de renforcer son écosystème culturel”, selon ses initiateurs.

”+Micro-folie+ est un espace d’expression, d’apprentissage et de découverte tourné vers le numérique dont l’objectif visé est de promouvoir la culture, de montrer le contenu culturel existant et participer à l’éducation culturelle, artistique”, a dit Abdoulaye Sy, chargé de la médiation culturelle au musée Théodore Monod.

”Il a pour cible les écoles et la frange jeune de la population”, a-t-il précisé, expliquant que ces espaces nouveaux vont permettre de ”parcourir les collections numériques des grands musées nationaux à l’aide d’écrans connectés et de dispositifs de médiation”.

Selon lui, ”ils vont également permettre d’accueillir plusieurs formes de spectacles, de favoriser les échanges entre artistes, associations locales, médiateurs, habitants, etc”. 

M. Sy a indiqué que ces espaces sont conçus pour offrir une expérience muséale immersive aux visiteurs.

”Ils intègrent aussi des technologies numériques avancées telles que la réalité virtuelle, la réalité augmentée, et des écrans interactifs pour présenter des œuvres d’art, des expositions virtuelles, des performances artistiques, entre autres”, a-t-il encore souligné.

Il a expliqué que les espaces dits ”micro-folie” ”servent également de plateforme éducative en proposant des programmes éducatifs et des ateliers pour les écoles et les groupes communautaires”. 

”Ils contribuent ainsi à sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la culture et de l’art”,  a dit M. Sy, par ailleurs responsable de l’espace ”micro-folie” du musée Théodore Monod.

A titre illustratif, le festival ”micro-folie” organisé du 15 au 27 avril au musée Théodore Monod a déjà reçu, durant le week-end dernier,  la visite de 432 élèves et 80 personnes constituées principalement des membres des familles des élèves, selon les responsables de ce festival.

APS