Le désir d’écrire a émergé conjointement avec ma passion pour la lecture. La fiction, en créant un univers distinct, se concentre particulièrement sur la société. Des éléments socio-culturels ou historiques engendrent des modes de pensée spécifiques.
Ainsi, l’écriture représente avant tout une expérience sociale. Que ce soit à travers un récit ou un poème, les écrits demeurent intrinsèquement liés aux paradigmes socio-culturels, adoptant une perspective fondamentalement émotionnelle pour interroger ou dénoncer. En ce sens, l’acte d’écrire devient politique.
L’écriture vise une audience avertie et sensible, lançant un processus cohérent et instaurant un débat. Elle se doit d’être un espace de dialogue et de partage, où chaque lecteur est encouragé à exprimer sa vision du monde.
Le véritable plaisir réside dans le premier jet, la première version. Cependant, tout le travail qui suit exige sérieux et assiduité. L’inspiration seule ne suffit pas. Il existe des normes et des règles à respecter, et au contraire, l’écriture doit être apprise. Les messages transmis ont pour but de susciter l’esprit critique du lecteur. Rien n’est immuable, tout peut être sujet à débat, que ce soit la forme, le fond ou le style.