Les éditions Salamata et Odorico Gaston Madeira aka Charles Faye ont présenté un nouvel ouvrage du journaliste intitulé de «Vie de Char’R’L’Attend». L’auteur y relate ses chroniques qui transcendent la société, l’économique, le politique, le culturel, le sportif, entre autres.
Connu pour son francparler et ses analyses pointues, le journaliste Charles Faye, Odorico Gaston Madeira à l’état civil, a présenté, il y a quelques jours, son recueil de chronique intitulé «Vie de Char’R’L’Attend». Il s’agit d’un ouvrage de 350 pages avec des chroniques qu’il a eues à écrire en 2017, exclusivement sur Facebook. Il est édité par les éditions Salamata. Lors de cette cérémonie de dédicace tenue dans la salle Amady Aly Dieng, archicomble, Abdoulaye Racine Senghor, président du conseil d’administration du Musée des civilisations noires, a présenté l’ouvrage. Et le journaliste Barka Ba s’est chargé de présenter l’auteur. Prenant la parole, Charles Faye a expliqué le titre de son ouvrage. «C’est Charles qui attend, mais attend qui ? Mais ce n’était pas mal de charlatan que j’attendais à l’époque sur le charlatanisme que j’attendais entre le mois de septembre et décembre 2017», a-t-il dit.
«Une chronique transversale de notre pays»
Selon lui, c’est grâce à son «ami et frère» disparu, Ali Ba, qui l’obligeait tous les jours à écrire, qu’il s’y est mis. Surtout qu’à partir de 14h 30 ou 15h, il lui mettait une énorme pression pour corriger sa chronique. «Et c’était devenu un jeu. Je me suis pris au jeu. Nous nous sommes pris au jeu. Comme quoi, souvent, on a besoin de quelqu’un d’autre pour nous pousser. Et moi, c’est Ali Ba qui m’a poussé à écrire à l’époque. Mieux, c’est lui qui devait faire la préface du livre. Malheureusement, Dieu décida, le 26 mai 2020, de le reprendre auprès de Lui», narre-t-il, avant de préciser : «Ali Ba a tout lu, sauf la note de l’auteur. Et puis, ce livre qu’il ne verra pas, c’est en sa mémoire, c’est pour lui et pour tout ce que nous avions eu à bien faire à l’époque.» Décortiquant son œuvre, le journaliste de Gfm et proche collaborateur de Youssou Ndour dit avoir navigué à travers plusieurs sujets de notre société, à savoir de la politique, du sport, de la disparition du khalife général des Tidianes, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. «C’est un livre qui va du sport à la culture, en passant par la politique, l’économie. Une chronique transversale de la vie économique et sociale, voire sportive de notre pays», décline-t-il.
«Je me suis senti en totale liberté»
Charles Faye a indiqué que ce sont des chroniques inédites qui ne sont jamais parues dans un journal, ni à la radio, encore moins à la télé. «C’était une chronique que je faisais à l’époque et qui sortait exclusivement sur Facebook où j’étais très suivi. C’était en toute liberté, car Facebook me donnait cette liberté de ne pas suivre la rigueur d’une ligne éditoriale. Donc, c’était une liberté assumée, car je suis propriétaire de cette page et de ma plume. Je me suis senti en totale liberté», a-t-il insisté. Dans ce livre, le chroniqueur de l’émission «Jarkarlo» de la Tfm a réservé des lignes à Youssou Ndour. «C’est mon ami, mon confident. Il me voue une très grande confiance, car j’étais son conseiller en tant qu’artiste jusqu’en 2012, après avoir déclaré sa candidature. Et tant qu’homme politique, il est attaqué de tout bord comme s’il n’avait pas le droit de choisir», se désole-t-il. L’auteur de «Vie de Char’R’L’ATTEND» d’ajouter : «Dans chaque pays, il y’a un rêve. Et Youssou a incarné le rêve sénégalais. C’est un modèle de réussite pour le Sénégal. Mais, comme on dit, pour être célèbre, il faut taper sur quelqu’un de célèbre. Et en 2017, ça partait dans tous les sens, il était devenu une cible. Or, Youssou Ndour est un modèle de réussite.»