Le DIALOGUE des SAVOIRS

« Déconstruire la fatalité : une vie, une œuvre »

KEN_BUGUL partage son expérience dans le cadre d’une conférence à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Un père vieux de plus de 90 ans, aveugle de surcroit, une mère qui quitte le domicile conjugal « après avoir fait sa vie d’épouse », laissant derrière elle une fille de 5 ans désorientée, une tante acariâtre, un grand frère méprisant, une Europe raciste et un mari violent.

Voilà à quoi aurait pu se résumer la vie de l’écrivaine Ken Bugul. Mariétou Mbaye à l’état civil, elle était presque vouée à l’échec dès son enfance. Et pourtant, pour avoir toujours refusé de croire à la fatalité, elle a fini par bien réussir sa vie, au point d’être une digne représentante du Sénégal et de l’Afrique au concert littéraire des nations. « Ce sont les hommes qui se créent de petits dieux qui leur fixent des limites ».

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