Le journaliste Aboubacar Demba Cissokho a récemment soulevé une question cruciale concernant les dispositions du code de la famille, mettant en lumière les discriminations persistantes à l’égard des femmes. Dans une déclaration remarquée, il a souligné avoir consacré plusieurs mois à l’étude approfondie de ce code, relevant avec consternation de nombreuses clauses jugées discriminatoires envers les femmes.

« J’ai passé des mois à lire le code de la famille et à relever toutes les dispositions discriminatoires à l’égard de la femme. Ça fait une page et demie que je juge discriminatoire. Le refus de paternité, le divorce, l’autorité parentale », a déclaré Aboubacar Demba Cissokho.

Son constat critique ne s’arrête pas là. Il a également attiré l’attention sur une pratique discriminatoire fréquente concernant les déplacements des enfants. « Il y a deux jours, il y a un post qui a circulé sur Facebook en disant que quand l’homme voyage, il peut partir avec les enfants, mais quand la femme voyage, il faut toujours l’autorisation. Je me suis dit que c’est aujourd’hui que les gens se rendent compte que ça existe dans ce pays », a-t-il ajouté.

Cette déclaration a suscité une prise de conscience collective sur les inégalités persistantes entre les genres dans la société, notamment en ce qui concerne les droits parentaux et les déplacements familiaux. Aboubacar Demba Cissokho a souligné l’importance pour les autorités de revoir ces pratiques discriminatoires et de veiller à l’égalité des droits entre hommes et femmes.

« Il y a des ambassades qui commencent à se réveiller en se disant que si les enfants partent chez leur papa, ils ont besoin de l’autorisation de la maman. Il y a des ambassades qui commencent à jouer le jeu en disant que autant la femme a besoin de l’autorisation du papa, autant le papa a besoin de l’autorisation de la femme », a-t-il conclu.

Cette déclaration met en lumière l’importance de continuer à lutter contre les discriminations basées sur le genre et à promouvoir l’égalité des droits, un combat qui nécessite l’engagement de toute la société et des autorités compétentes.

Babacar Korjo