Cotonou, la vibrante capitale culturelle du Bénin, a été le théâtre d’un moment historique pour les lettres africaines. Du 22 au 26 juillet 2025, la grande finale du concours Miss Littérature Afrique s’y est tenue dans une atmosphère mêlant ferveur, élégance et passion pour les mots. Et au sommet du podium continental, c’est une jeune voix camerounaise, déjà remarquée sur la scène littéraire, qui s’est imposée : Lorena Nolwen Lekeufack Kamaha.

Couronnée Miss Littérature Cameroun 2024, lauréate du prestigieux Prix du Jeune Écrivain, Lorena incarne aujourd’hui une figure montante de l’intelligence créative en Afrique francophone. À seulement quelques pas dans sa trajectoire littéraire, elle signe déjà un triplé exceptionnel, en devenant Miss Littérature Afrique 2025. Une première pour son pays, qui après deux participations, accède enfin à la plus haute marche du podium continental.

« C’est bien moi ? » s’étonne-t-elle, encore émue, dans un message chargé de reconnaissance et de sincérité. Plus qu’un simple concours de beauté littéraire, cette victoire est pour elle le fruit d’un cheminement collectif, nourri de rencontres, d’apprentissage et de bienveillance. Elle le dit avec humilité : cette couronne, elle la doit à toutes celles et ceux qui l’ont accompagnée, portée, inspirée.

Son hommage va d’abord à Mme Carmen Toudonou, présidente du comité Miss Littérature Afrique, saluée pour une initiative qui, selon les mots de Lorena, « a changé à jamais [sa] vie ». Elle exprime aussi sa gratitude envers l’hospitalité béninoise, en particulier le Nobila Airport Hotel, ainsi que le Conseil des Camerounais du Bénin, la Miss Cameroun Bénin 2025, et tous les membres du comité d’accueil, pour leur chaleur et leur enthousiasme contagieux.

Mais le cœur de son message réside dans l’hommage qu’elle rend à ses consœurs candidates. Dans un ton à la fois drôle et délicat, elle évoque chacune d’elles avec affection : Salomé Houénafa Kohougbala, qui lui a appris la musicalité des syllabes « gb » et « kp », Laurette Kimou et son accent devenu souvenir, Destinée Kim pour ses paroles poétiques, Zippora Berzaka, voisine de cœur et de chambre, Mamy Delphine Kolié, source de joie et de rires, Lydia Kaboré, incarnation d’intelligence, Cynthia Israëlla Akakpo, force tranquille et amitié fidèle, et la Miss Littérature Sénégal, qu’elle appelle tendrement leur « petite sœur continentale ».

Elle n’oublie pas non plus de saluer le jury, en particulier Fa Salembier, pour ses conseils distillés dans l’humour, Sarah Assidi, pour un atelier d’écriture qu’elle qualifie de « meilleur jamais vécu », Assita Sidibé, marraine attentive sans qui « les valises n’auraient pas été aussi bien faites », et Rosny Le Sage Souaga, qu’elle espère revoir à Libreville, lors du Festival International du Livre Gabonais et des Arts – FILIGA.

Enfin, dans un souffle très personnel, elle adresse un remerciement ému à sa famille, ses amis, et tous ceux du Cameroun et d’ailleurs, qui ont suivi l’événement en direct et l’ont soutenue comme une « main posée sur [son] épaule » tout au long de la soirée au Palais des Congrès de Cotonou.

Lorena Nolwen Lekeufack Kamaha referme son message avec une pensée pour les instants figés à jamais grâce aux images de Oke Abdias Aubin et Marie Magdalena, et pour les villes béninoises qui l’ont accueillie : Cotonou, Ouidah, Calavi, qu’elle promet de ne jamais oublier.

À travers cette victoire, c’est bien plus qu’une couronne que Lorena arbore. Elle devient l’égérie d’une jeunesse africaine qui croit en la puissance de l’écriture, en la transmission par les mots, en la beauté des idées. Son parcours est celui d’une passionnée qui, livre après livre, scène après scène, tisse une œuvre personnelle, vibrante et collective.

Miss Littérature Afrique 2025, Lauréate du Prix du Jeune Écrivain, Miss Cameroun 2024 — Lorena incarne aujourd’hui un avenir littéraire où grâce et intelligence ne font plus qu’un.