Pour être transparent, je ne pourrais préciser le moment exact. Durant mes années d’école primaire, je griffonnais des poèmes, si l’on peut les qualifier ainsi. Toutefois, c’est plus tard, vers mes 20 ans, en fréquentant un lieu où se croisaient des écrivains et des cinéastes, que leur influence m’a incité à diversifier mes écrits.

L’impulsion première résidait dans le besoin d’affirmer une identité en construction face aux doutes et interrogations de mon entourage. Je voulais prouver que ce choix d’écriture était pertinent. Le journalisme s’est présenté comme un domaine plus accepté par mon environnement socio-familial, offrant un terrain propice à cette affirmation.

En réalité, tous les aspects de la vie humaine sont à explorer, avec une préférence marquée pour les sentiments, les abstractions morales et les mystères de la vie. L’écriture se présente comme un moyen d’approfondir ces aspects, sinon de les comprendre. C’est un exercice à la fois stimulant et gratifiant.

Mes principales sources d’inspiration sont les sentiments, avec l’amour en tête, dans toutes ses manifestations, que ce soit au sein de la famille, entre amis ou dans des relations amoureuses. J’inclus également des éléments tangibles tels que les belles conversations et les correspondances enrichissantes.

À travers mes écrits, je cherche à partager mon ressenti, à faire croire que je peux influencer la perception de la vie chez mes lecteurs, à changer quelque chose dans leur manière de la voir.