Quand d’illustrussimes personnalités des Lettres se lancent dans une joute oratoire, si courtoise, que doivent faire dans ce cas-là les humbles « plumitifs » qui n’ont ni la prétention d’écrire pour gagner des Prix ni la présomption de s’élever au firmament de la gloire littéraire. (Pour ainsi dire).
A mon humble avis, tous les écrivains, comme qui dirait tous les hommes, naissent égaux. On n’écrit pas forcément pour être gratifié d’un Prix de prestige.!
(Sarte a mis son coup de poing sur le Nobel et s’en est détourné avec mépris).
Du reste combien de « géants » de la Plume ont laissé à la postérité d’immenses oeuvres, sans connaître les couleurs d’une distinction de Prestige littéraire ? Je pense à Zola, Balzac, Flaubert, Andre Brink, et j’en passe.
D’autres comme John Steinbeck, Hemmingway, Marie Ndiaye, et récemment Mbougar Sarr, ont eu certes le mérite d’être nomminés et auréolés de gloire. Qu’à cela ne tienne!
Mais ce ne sont que des feux de lucioles dans la nuit noire des Lettres.
L’essentiel, pour nous les « incognitos » littéraires, est d’avoir assez de souffles et de fécondité, pour dire et affirmer nos  » mots » ou nos pensées.
N’oublions pas que le Poète ou l’écrivain est un témoin farouche de son temps et de sa société. II a plusieurs choix, entre jouer le rôle d’un tribun ou tout bonnement se livrer à sa créativité comme bon lui semble. Il y a un autre Jury. Et celui-là est infaillible. Car il est composé de Dieu, du Temps et de la Vérité.

Mamadou Lamine Sanokho,

Écrivain – Poète