Il m’est impossible de manger le pain de l’hôte, sans lui dire merci du fond du cœur.

Depuis la belle mort de la revue littéraire, NOTRE LIBRAIRIE, les écrivains africains, et notamment les sénégalais, sont restés sur leur faim. Tels des oiseaux aux ailes brisées, ils ont eu du mal à trouver l’ombrage d’un arbre salvateur.

Pour une longue période de vacance, durant laquelle tout ce qui concerne la littérature est vouée aux oubliettes, certains auteurs ont été sur le point d’être emportés par le déluge décrété par la Force des choses.

Et voilà qu’au bout d’une longue période d’hibernation, Babacar stipendié par je ne sais quel Esprit des Lettres, s’annonce comme un Messie inespéré.

De nouveaux, il pleut une pluie féconde sur les terres arides de la littérature du terroir et d’ailleurs.

Dans un pays où les débats se focalisent sur l’ineptie des élans de « politicards »;  la promotion de la bêtise humaine qui fait rage au petit écran et sur les réseaux sociaux, je pousse un ‘ouf » de soulagement, en voyant un professionnel de la communication s’intéresser au sort et au devenir des écrivains et de leurs œuvres.

MERCI SÉNÉGAL NJAAY. MERCI BABACAR.

Mamadou Lamine Sanokho.