…j’aimerais évoquer la  « réponse cinglante » (pour reprendre l’un des titres d’un chroniqueur) qui a été servi au DLL par  son débateur du jour.

Sans vouloir prolonger la discussion à laquelle je faisais allusion tantôt, je crois utile de revenir sur 3 marqueurs mis en exergue pour structurer les contours de mon identité


  1.   Un fonctionnaire en menottes :
Oui, je suis au service de l’État dont je m’efforce de traduire et au quotidien, la Vision et dans le cadre des missions qui me sont imparties.
Par contre, je ne suis point un béni oui-oui. J’exerce le sacerdoce et avec en bandoulière le postulat suivant : une liberté d’opinion qui ne bouscule pas mon devoir de réserve.


  2.   Qui lit mal !
Je ne suis ni écrivain encore moins critique littéraire. Mais il m’arrive d’ajouter que j’ai le privilège de lire et de voir passer de très beaux textes. Et disons le en toute amitié  » Tout comme des navets que je me garderai d’offrir à des personnes passionnées de lecture  »


  3.   Le choix de l’écriture utile, dans la courtoisie et la délicatesse.
Sans aucune prétention, et en respectant le choix d’autrui, j’inscris mon rapport à l’écriture dans la leçon délivrée au 16e siècle à Tombouctou par Abderrahmane As Sadi, chroniqueur du Tarikh Es Soudan.
A côté d’un Hérodote d’Halicarnasse, d’un Ibn Khaldoun ou d’un Jean Chesneaux qui dissertent sur la finalité de leur métier, As Sadi a  hissé la barre à un niveau rarement égalé  : la finalité de mon oeuvre dit il, consiste à réconcilier l’homme avec Son créateur. Dit autrement, il choisit d’évoquer des trajectoires historiques tout en respectant les rigueurs de la méthodologie. Remettre L’HOMME dans la permanence du RAPPEL est la seule finalité de son immense travail d’historien.
Adepte de cette École, je fais le choix de l’écriture qui instruit sans blesser inutilement.
Avec l’espoir d’avoir été compris, je vous réitère ma délicate considération.