La suggestion du Doyen et Considérable Passeur de sensations et visions qu’est Amadou Lamine Sall et consistant, singulièrement, « à illustrer et mettre en représentation Le Livre, en Salle de Conseil de ministres », est louable et tout de générosité. Elle a le mérite d’être dite, adressée au Premier Protecteur des Lettres et des Arts et mise en partage. Toutefois, elle ne règle qu’un pan infime de problème. Hélas. Mais, et comme jamais, je reste convaincu que la transversalité de la Culture est, amplement, en aptitude de résoudre les latentes et affreuses questions que sont le livre, la lecture et leurs positives promotions tout autant le sort des écrivains, des éditeurs et toutes autres parties prenantes dans la sphère complexe qu’est La Littérature ! De NOS littératures (nationales), s’entend ! On m’eût écouté et suivi, depuis au moins deux suprêmes magistratures, avant celle en cours, toutes ces questions ne seraient que du lot des réminiscences culturelles heureuses : Parce que les écrivains, les artistes, les éditeurs et tous autres corps de métiers vivraient de leurs œuvres, de leurs arts et métiers ! Et cela, loin d’être du glossaire des utopies, est de l’ordre des possibles urgents et pressants ! Mais,avec La Culture recouvrant ses syllabes d’accueil et, en sur-priorité, son statut de domaine réel de souveraineté !(…)


                Elie Charles Moreau

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