Il est en vérité injuste de placer des femmes enceintes en détention, avec des conditions d’existence carcérale très inhumaines, quel que soit le délit commis. C’est mettre en détention, en même temps, un enfant à naître et qui n’a jamais demandé de venir au monde. Par conséquent, toute femme enceinte, devant être incarcérée peut, de raison et de morale sociale voire religieuse, bénéficier d’une liberté provisoire allant de trois mois (pour celles qui sont à terme) à douze mois (pour celles qui sont embryonnaires). Le nombre de jours de cette détention provisoire peut toutefois être rajouté à la durée de la peine prononcée par le tribunal.
Aucun enfant n’a demandé à naître, encore moins, à naître en prison.
Les lois ne doivent pas être figées en ce 21e siècle et ne doivent pas suivre non plus obligatoirement le flux d’influences des sociétés occidentales sur les nôtres.