Chers lecteurs passionnés de littérature, je souhaite partager avec vous une découverte remarquable qui ravive mon amour pour les lettres.
Après m’être délecté de chefs-d’œuvre tels que « La calèche d’une demoiselle » de Tabara Niang, « Destin impérial » de Oumar Dia, « Mortelles Solitudes » de Samba Oumar Fall, et « Légitime Imposture » de Marème Soda Ndoye Lo, sans oublier les masterclass de Mbougar Sarr, je croyais avoir atteint les sommets de la littérature cette année.
Une nouvelle œuvre majeure vient enrichir la sélection des meilleures productions littéraires que j’ai dégustées ces dernières années.
Le Dr Mandiaye Fall nous offre « Sacra Africa », une œuvre d’une originalité et d’une profondeur rares.
Ce livre est un véritable régal, une composition de mots qui captive l’esprit et touche le cœur.
L’intrigue, habilement construite autour du patrimoine immatériel, de la littérature et d’une fiction artistiquement menée, nous entraîne dans un voyage fascinant à travers l’âme humaine et les trésors de notre héritage culturel.
L’histoire se déroule dans un village côtier sénégalais au début du XIXe siècle, pendant la période de la traite négrière.
Ce village, protégé par une interdiction stricte d’entrée aux étrangers, tente de se préserver des ravages de l’esclavage.
Des visiteurs nantais, fuyant leur bateau négrier, sont capturés par les habitants après avoir profané leur sanctuaire religieux en consommant la nourriture déposée en offrande.
Cet acte, bien que sacrilège, leur épargne la condamnation à mort.
Contraints de vivre six lunes dans le village, ils découvrent les coutumes locales et participent aux rites initiatiques.
Dr Mandiaye Fall réussit à captiver le lecteur en l’immergeant dans un univers authentique et complexe, tout en abordant des thèmes universels : l’identité, la résilience et la découverte de soi.
« Sacra Africa » est disponible à Harmattan Sénégal et chez l’auteur.

Je vous invite à découvrir cette œuvre exceptionnelle qui vous transportera dans un voyage littéraire inoubliable.

Ibou Diouf