
Une éclatante victoire pour la romancière Yara El-Ghadban, qui vient de remporter le tout premier Prix du 3e Poulpe pour son roman La danse des flamants roses, un texte d’une force poétique rare et d’un souffle écologique visionnaire.
La cérémonie s’est tenue dans le cadre enchanteur du Musée de la Fondation Carmignac, sur l’île de Porquerolles (Côte d’Azur), un lieu en harmonie avec l’esprit du prix : interroger notre rapport au vivant et faire dialoguer littérature et écologie. Créé par l’association Explore et Préserve, le Prix du 3e Poulpe distingue chaque année une œuvre engagée, ouverte aux enjeux environnementaux et sociétaux majeurs de notre époque.
La danse des flamants roses s’inscrit dans cette veine. Dans un futur où la mer Morte a disparu, où la « maladie du sel » ronge les terres palestiniennes, El-Ghadban imagine une communauté improbable – paysans, soldats, colons, prisonniers – qui se réinvente face à l’effondrement. L’arrivée inattendue de flamants roses, porteurs de beauté et d’espoir, devient le symbole d’une utopie fragile mais tenace. Et si, dans la tourmente, la Palestine devenait le terreau d’un monde nouveau ?
Cette distinction s’ajoute à une belle moisson de reconnaissances pour le roman, déjà lauréat du Prix Mare Nostrum en avril 2025 et finaliste de plusieurs prix prestigieux : Prix Frontières, Prix des lycéens du Pays de la Loire, Prix Les yeux qui pétillent…
Félicitations également aux autres finalistes :
Fabien Clouette (Des vies océaniques, Éditions du Seuil – Mention spéciale du jury)
Kaoutar Harchi (Ainsi l’animal et nous, Actes Sud)
Laure Limongi (L’invention de la mer, Le Tripode)
Baptiste Morizot & Suzanne Husky (Rendre l’eau à la terre, Actes Sud)
Porté par Mémoire d’encrier, La danse des flamants roses nous rappelle que la littérature peut être un acte de résistance et d’espérance. Bravo, Yara El-Ghadban !