Par Amadou Bal BA
Né le 28 septembre 1945 à Saint-Louis du Sénégal, au 52 rue Carnot, près de la Poste, Alioune Badara BEYE, écrivain sénégalais, dramaturge, poète et romancier, fonctionnaire, ancien président de l’association des écrivains du Sénégal, préfacier et éditeur, nous a quittés le 1er décembre 2024.
«Aly Bèye, turbulent comme tu es, tu me tueras avant ta réussite dans la vie. Parce que tu seras quelqu’un dans la vie», lui avait dit sa grand-mère, Fatou SALL FAYE. En effet, Alioune Badara BEYE, à la lisière de la politique, est un homme de culture accompli en termes d’art dramatique, de littérature, de poésie, de cinéma, de scénario, de management de l’audiovisuel. De son itinéraire mouvementé, en combattant, il a un souci d’aller de l’avant. «Il se dégage un récit de vie tout un pan de notre histoire contemporaine. L’auteur a rencontré un grand nombre d’hommes célèbres, détenteurs de pouvoirs à des degrés divers. La volonté d’aller de l’avant se lit dans le refus de rester figé quand les possibilités s’offrent, souvent face à l’adversité, de tenter autre chose et de réussir. Le respect de la tradition n’est en rien inhibiteur des volontés, en rien négatrice des pulsions novatrices, mais plutôt un socle sur lequel se bâtissent les initiatives qui ne risquent pas de se fourvoyer», écrit Abdoulaye Racine SENGHOR, dans la préface, de «l’uniforme à la plume», un ouvrage autobiographique.
Ses différents ancêtres sont originaires de Saint-Louis, N’Gor, Rufisque, Dakar et le Oualo ; ils comptent dans la conscience du peuple sénégalais. Ainsi, sa mère, Adja Sokhna TINE N’DIAYE, au teint fin et racée, venant du Oualo, alliée au Layène est «La berceuse aux mains de fées, la prêtresse noire aux yeux vairons, pour m’avoir appris à aimer ma race, ma religion, ma famille et mon pays. Enfin pour m’avoir appris à domestiquer la vie», écrit-il en dédicace, dans de «l’uniforme à la plume». Son père, Ibrahima BEYE (1900-1984), est un ancien militaire de carrière, pendant 30 ans, dans l’Armée française. «Je rends hommage à celui qui m’a appris à être utile à mon pays. Celui m’a donné les rudiments d’une bonne éducation, d’un bon père de famille », écrit-il dans son autobiographie. Revenu au Sénégal, pour embrasser une carrière administrative, son père, Ibrahima, a été hébergé par son ami, Alioune Badara GUEYE, dont notre illustre écrivain porte les prénoms, l’amitié étant sacrée au Sénégal. Son père avait été contrôleur des impôts à Saint-Louis, puis à Dakar. Surnommé par son père, Alioune «Diambar» ou le guerrier, «Je me disais qu’avec cette prémonition rien ne pouvait me résister. Mon esprit était sans failles et sans limites», dit-il. Son père, un Lébou aisé, né à Rufisque, avait plusieurs maisons à Dakar et avait connu Blaise DIAGNE (1872-1934), mais sa famille soutenait Galandou DIOUF. Polygame, son Grand-père, Matar Mamour BEYE, avait des boulangeries et cinq maisons. Sa maison d’édition porte le nom de sa grand-mère, Marème DIAGNE DIALER.
I – Alioune Badara BEYE, l’enfant turbulent de Colobane, le soldat la Marine française et le footballeur
Dans les années 50, le jeune Alioune et sa famille s’installent à Colobane, un quartier qui venait de naître à Dakar, une conséquence du déguerpissement du quartier Lébou de M’Bott. C’est là qu’Alioune réussit au concours d’entrée en 6e et choisit le collège d’orientation, à la place de l’école militaire Bingerville, sa mère étant réticente pour cette dernière option. C’est dans cet établissement qu’il rencontre le futur cinéaste, Djbril DIOP MAMBETY (1945-1998), réalisateur, notamment de «Touki Bouki». Alioune s’exerce à la lutte avec M’Baye GUEYE, le Tigre de Fass, un lutteur traditionnel. Colobane est un quartier hautement dangereux, Elébo, un garde du corps de Léopold Sédar SENGHOR y avait été assassiné «À Colobane, ce ne fut pas facile.
L’environnement était pollué. Il a fallu toute une détermination de mon père pour m’éloigner des dangers de Colobane», écrit-il. Turbulent et meneur d’une grève, de plus de 15 jours, il fut exclu de l’école, en dépit de l’intervention de ses parents auprès de Léopold Sédar SENGHOR, un ami de son père, un militant du BDS. Son père avait fait connu, en 1937, le futur président sénégalais à La Rochelle, à l’Armée. Alioune est affecté au Collège Plateau, avec une consigne : «à surveiller étroitement». Mais en cette année 1962, de crise entre SENGHOR et Mamadou DIA (Voir mon article, Médiapart, 13 août 2020), une nouvelle grève des élèves et étudiants éclate, Alioune, et 7 autres meneurs, sont renvoyés «pour trouble à l’ordre public». Qu’à cela ne tienne, il se présente en candidat libre au BEPC. Aussi, et à titre disciplinaire, son père décide de l’envoyer, à l’Armée, à la Marine française, à Toulon «En France, on trouve de tout. Si tu veux un descendant de ton père, si tu veux me faire honneur, évite l’alcool, la cigarette et les dérives de l’exil. Évite ces excès et tu réussiras», lui dit, en guise de viatique, son père.
Alioune Badara BEYE quitte donc le Sénégal, le 2 mars 1963, pour la France. À Toulon, dans le Var, après l’apprentissage, la formation militaire et technique, il découvre les rigueurs de l’atelier, l’ajustage. Cependant, il a une grande passion pour le football, et s’inscrit à l’équipe de Saint-Mandrier, la partie sud de la rade Toulon, dont il fut le meilleur buteur. Il rencontre Robert HERBIN (1939-2020), un joueur de football légendaire de Saint-Étienne. En dépit d’alléchantes propositions de recrutement, Amadou CISSE DIA (1915-2002), alors ministre de Forces armées, son futur mentor, refuse de le libérer, son contrat avec le Sénégal expirant en mars 1968.
II– Alioune Badara BEYE, le footballeur et le douanier
Conducteur d’appareils, adjoint technique de la Marine, un diplôme de baccalauréat plus trois, Alioune Badara BEYE retourne, en 1966, au pays. Pendant deux ans, il sera le meilleur buteur de la Marine sénégalaise. En mars 1968, libéré de son engagement militaire, Alioune Badara BEYE rejoint la vie civile, mais continue de jouer au football. Recruté à la Jeanne d’Arc, en 1969, une grave blessure le contraint à renoncer à sa passion sportive : rupture grave des ligaments internes et externes, lésions graves du ménisque interne. «Pour le football, c’était fini. J’étais conscient que je venais de passer à côté d’une grande carrière», dit-il.
En 1970, Alioune Badara DIEYE est rejoint par l’administration de la Douane. Parfois, désinvolte, suffisant et provocateur, il s’engage, part pour Kaolack et Foundiougne. C’est pendant cette période qu’il va rencontre sa future épouse, Maïmouna DIAW, une femme élégante, racée, fine comme une gazelle. «J’aime ton regard perdu parmi les étoiles. La caresse profonde et sensuelle de ta voix. J’aime ton verbe acéré comme les flèches», écrit-il dans un poème, «Maïmouna, mon épouse pour l’éternité». Ils se marient le 28 septembre 1969, au quartier de la Gueule Tapée, à Dakar. Affecté à Rosso, dans le Oualo, la nouvelle mariée, le suit. «Le Oualo m’a permis de connaître la grande diva, la cantatrice, M’Bana DIOP et sa fille, Lissone M’BODJI. Je découvris N’Der, les secrets du Khoss, de Magaye Kéwé. Je connus aussi les beautés incandescentes des Peuls de Rosso ; elles ont alimenté mes œuvres poétiques», écrit-il. Son aîné, Ibrahima, est né, en mai 1970, à Rosso. En 1972, il fut affecté à Dakar, à la brigade maritime, dont la militarisation se précise. En 1974, son épouse, Maïmouna, avait trouvé du travail, à Dakar, en qualité d’informaticienne. La troisième affectation sera à Foundiougne, où est né son fils, Djibril. C’est à Foundiougne qu’il retrouvera un ancien ami et critique littéraire, Abdoulaye Racine SENGHOR, ainsi que Laye DIAW, un animateur de radio et fin connaisseur de la musique, un «maître du verbe, orfèvre du football et icône du sport universel» écrit, le 14 juillet 2021, Alioune Badara BEYE, dans «Sénéplus». Son grand-père, Matar Mamour BEYE, parti faire fortune au Sine Saloum, est enterré à Foundiougne, son terroir d’adoption.
III – Alioune Badara BEYE : l’ambition littéraire du fonctionnaire
C’est à Foundiougne que l’ambition et la vocation littéraires d’Alioune Badara BEYE se précisent. «Je décidais de choisir une autre vie, une autre carrière. Je choisis le contrôle économique pour retrouver intégralement la vie civile», dit-il. Aussi, en juillet 1974, il quitte Foundiougne, en civil, «Je suis un homme de rupture, de refus et d’instabilité», écrit-il. Le contrôle économique, à cette époque, est sous la direction de Cheikh Hamidou KANE, dit Mathiara (1939-2009), un économiste et un homme politque ; à ne pas confondre avec l’auteur de l’aventure ambiguë. Il est affecté à Pikine, en pleine période de hausse des prix, après le choc pétrolier, mais avec d’importantes rentrées fiscales pour l’État.
En 1975, Alioune Badara BEYE achète, à crédit, pour 20 ans, sa première maison, aux HLM Angle Mousse. C’est là où naîtra son troisième fils, Mame Matar Mamour BEYE, dit Tonton Mac, un rappeur du groupe Sunu Flavor.
En 1978, à la suite d’un conflit avec un commerçant maure, son inspecteur, peu bienveillant à son égard, le mute, presque à titre disciplinaire, à Matam, à plus de 700 km de Dakar, une région aux fortes chaleurs. Résidant au quartier de Gourel Sérigne, chez Talla et son épouse Diguène BA, il fait la connaissance d’Assane N’DIAYE, un généalogiste de Valdiodio N’DIAYE (1923-1984), avocat e homme politique compagnon de route de Mamadou DIA. Il visite de nombreux villages du Fouta-Toro. Matam «n’a pas pourtant accéléré mes connaissances en Poulaar», dit-il.
En 1988, il est affecté à Thiès, à 70 km de Dakar et rentrait chaque soir à Dakar. Il a eu une fille, Rokhayatou (1980-2005), mais disparue trop tôt. Après, une purge, il est promu chef de brigade régional à Thiès, puis affecté à Pikine, à partir de 1989. Il fréquentait déjà, depuis 1976, le Club Léopold Sédar SENGHOR et rencontre Majib SENE, dont les émissions poétiques, Kalmi. C’est une entrée dans la littérature et la poésie. Déjà en 1978, il avait déposé «le Sacre du Cedo» au concours interafricain. Cette pièce diffusée dans toute l’Afrique francophone le conforte dans son ambition littéraire. «Le Sacre du Cedo» est publié en 1981 par les Nouvelles éditions africaines, et cette pièce sera mise en scène par Jean-Pierre LEURS, une version cayorienne transformée en Sérère. «Vous êtes un écrivain. Vous avez du talent et les dispositions», lui dira Makhily GASSAMA, conseiller culturel du président Léopold Sédar SENGHOR. En 1966, lors du Festival Mondial des Arts Nègres, il avait assisté au spectacle «Les derniers jours de Lat-Dior «Ce jour-là, j’avais émis un vœu, celui d’écrire, un jour, un dramaturge dans mon pays», dit Alioune Badara BEYE. La grande première du «Sacre de Cedo» est un triomphe. Désormais, il fait partie des grands dramaturges sénégalais, comme Abdou Anta KA (1931-1999), Thierno BA (1926-2010) ou Cheikh Alioune N’DAW, né le 33 août 1933, à Bignona, auteur notamment de «l’exil d’Alboury».
«Maba, laisse le Sine», une pièce mal interprétée a été critiquée par la communauté sérère. «Rien n’y fît, j’avais décidé de gérer ma carrière littéraire et d’atteindre mon but», dit-il. En raison de ses succès littéraires, Alioune Badara BEYE commence à être invité à l’étranger, et cela crée parfois des jalousies ou des frictions. En effet, l’enfant de Colobane rencontrera d’éminentes personnalités, comme Nelson MANDELA. Engagé dans l’histoire du Sénégal, c’est à N’Gaparou, c’est chez maître Boucounta DIALLO, qu’il a écrit sa pièce, «NDer en flammes». Il est rare qu’un écrivain puisse vivre de son art, de son vivant. «J’arrivais à vivre de mes productions. Toutes mes œuvres furent commercialisées et achetées par les télévisions européennes et africaines», dit-il. Aussi, il quitte l’Administration, avec un chèque conséquent. Sa pièce, «Lat Dior», dont il a été le créateur et producteur, d’un coût de 400 millions de FCFA, sans prêt, mais uniquement avec des subventions, a été un tournant de sa carrière artistique. Seul «Demain, la fin du monde», une fiction poétique, a été censuré par la télévision sénégalaise. «Mamadou Baal reste pour l’histoire, qui théorisa la censure de ma pièce, Demain, la fin du monde», dit-il. Cet ouvrage est un avertissement, sans frais, à tous les dictateurs du monde, dans une République fictive en Afrique : le Dozar. L’opérateur radio déchiffre la terrible nouvelle : dans 24 heures la fin du monde ! La panique s’empare du plus grand nombre. L’auteur regarde ceux qui nous gouvernent et qui poursuivent leur rêve de grandeur, dans leur rapport avec le pouvoir. L’un abandonne celui-ci, l’autre s’en empare. L’homme du peuple est toujours présent, le diplômé chômeur, la prostituée, toutes victimes du pouvoir et qui s’interrogent. Tout se termine par un coup d’État militaire.
Sur le plan national, Alioune Badara BEYE a été en grande proximité, avec Amadou CISSE DIA, son mentor «Il fut, pour moi, un modèle, une référence, un père spirituel», écrit-il. Homme de culture, il a aussi fréquenté tous les chefs d’État et gouvernants de son temps, Abdou DIOUF, et Me Abdoulaye WADE, «un homme politique, doublé d’un homme de culture avisé» et Macky SALL qui «eut les meilleurs rapports avec les écrivains sénégalais, mais aussi l’ensemble de la famille littéraire et artistique du Sénégal. Il mit en place une bonne politique de proximité. Il intervient, directement, dans les dossiers épineux des droits d’auteurs», écrit Alioune Badara BEYE. Naturellement, Alioune Badara BEYE a été en contact avec de grands auteurs, comme Nadine GORDIMER (1923-2014), prix Nobel de littérature, Henri LOPES (1937-2023) écrivain franco-congolais (Voir mon article, 4 novembre 2023), Thierno MONEMEMBO, écrivain guinéen et Erik ORSENNA, de l’Académie française ; il a fait restaurer Keur Birago, la maison des écrivains du Sénégal (Sur Birago DIOP, voir mon article, Médiapart, 9 avril 2022).
Quelle postérité pour Alioune Badara BEYE ?
Né juste après la Seconde Guerre mondiale, le peuple sénégalais se souviendra de sa disparition, un jour hautement symbolique : le 1er décembre 2024, jour du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais. Le 2 décembre 2024, après la cérémonie mortuaire à la mosquée de Sacoura, à Colobane, son lieu d’enfance, il a été inhumé au cimetière de Yoff, à Dakar. «C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès d’Alioune Badara BEYE, brillant écrivain et président de l’Association des écrivains sénégalais. Le Sénégal perd un homme de Lettres remarquable, un gardien de notre patrimoine culturel», écrit, Bassirou Diomaye FAYE, le 5e président du Sénégal.
Dans son autobiographie, il a évoqué, sans détour, la question de la mort «Aliou, celui qui ne veut pas mourir, ne doit pas naître», lui disait sa mère, Sokhna TINE N’DIAYE «La prêtresse de Colobane ; cette mère chérie qui m’a appris à domestiquer la vie, à respecter mon prochain et à ne pas avoir peur de la mort», écrit-il.
Quelle meilleure façon d’honorer la postérité d’un écrivain, si ce n’est que d’acheter ses livres et de le lire «Un jour, sans nom, je partirai. Je partirai rejoindre Ibrahima, le Patriarche aux mains de salpêtre. Ce jour, ne pleurez pas. À mes lecteurs, à ceux-là qui ont alimenté les essences primordiales de mes rêves, je demanderai de protéger la main du poète contre les affres du désespoir, contre la nostalgie des êtres résignés. Quand je partirai ! protégez mes œuvres de l’oubli», écrit-il un poème in memoriam. «Daba pour ma muse. Tu écriras pour moi», écrit-il dans un poème «Daba Aly, pour qu’elle écrive».
Références bibliographiques
I – Contributions d’Alioune Badara Bèye
BEYE (Alioune, Badara), «Le théâtre moderne sénégalais», in Pierre Herzberger-Fofana, écrivains africains et identités culturelles, Stauffenburg, 1989, 124, spéc pages 51-58 ;
BEYE (Alioune, Badara), Demain, la fin du monde. Fiction politique, Dakar, Les éditions Maguilène, 1993, 67 pages ;
BEYE (Alioune, Badara), Dialawaly. La terre du feu, Dakar, Nouvelles éditions du Sénégal, 1984, 80 pages ;
BEYE (Alioune, Badara), Lat-Dior, Paris éditions Saniza, Sonima music, 1997, cassette durée, 1h45 minutes ;
BEYE (Alioune, Badara), Le secret du Ceddo. Théâtre, Dakar, Nouvelles éditions du Sénégal, 2003, 105 pages ;
BEYE (Alioune, Badara), NDèr en flammes. Théâtre, Dakar, coédition Nena, Maguilène, 1990, 90 pages ;
BEYE (Alioune, Badara), Racki, fille lumière. roman, Dakar, Les éditions Maguilène, 2004, 122 pages ;
BEYE (Alioune, Badara), Sur les traces d’Alioune Badara Bèye, Abis éditions, 2016, 268 pages ;
BEYE (Alioune, Badara), De l’uniforme à la plume. Sur le terrain, comme dans la vie, préface d’Abdoulaye Racine Senghor, Paris, Michel Lafon, 2016, 143 pages ;
BEYE (Alioune, Badara), Une flamme, une vie, une âme, éditions Edilivre, 2014, pages ;
BEYE (Alioune, Badara), préface de, Sydi SOW, Lamine SAMBE, L’amour d’Inayel. Les tambours emmêlés. Poésie, l’Harmattan, 2024, 152 pages.
II – Autres références
KANE (Mohamadou), «Saint-Louis ou les débuts de la littérature africaine au Sénégal : 1850-1930», Notre Librairie, octobre-décembre 1985, pages 70-77.
Paris, le 1er décembre 2024, par Amadou Bal BA