Étudiante en Master 2 Lettres Modernes, spécialisée en littérature africaine, Coumba Coulibaly, plus connue sous le pseudonyme Preitty Writer, est également chroniqueuse littéraire et poétesse à ses heures perdues. Grande passionnée de littérature africaine, les livres sont son refuge et son univers.  

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Quel est votre écrivain préféré ?

Je n’ai pas d’écrivain préféré, mais j’adore lire Mamadou Samb, Aminata Sow Fall et Mariama Ndoye.  

Quel est le livre qui a marqué votre enfance ?

Ils sont nombreux ! J’adorais les bandes dessinées et j’avais toute la collection de «J’aime lire». Cependant, Karim d’Ousmane Socé m’a énormément marquée.  

**Si vous ne pouviez lire qu’un seul livre pour le reste de votre vie, lequel choisiriez-vous ?**  

C’est une question difficile, j’ai lu tellement de bons livres ! Mais si je devais en choisir un, ce serait *Soufi, mon amour* d’Elif Shafak. Je ne m’en lasse jamais et il m’a appris tellement de choses.  

Quel est votre personnage littéraire favori ?

J’ai beaucoup de personnages littéraires préférés. Chaque livre que je lis est un voyage, et dans chaque voyage, je rencontre des personnages auxquels je m’identifie. Récemment, j’ai lu un livre (dont je préfère taire le titre car il va bientôt sortir) et le personnage principal m’a tellement fascinée que je suis en train de le chercher dans le monde réel.  

Quel livre offririez-vous à un proche qui veut découvrir la littérature sénégalaise ?

Soukeye de Mariama Ndoye. C’est un excellent roman qui met en avant la richesse de la littérature sénégalaise, même si, malheureusement, le livre n’est pas facilement accessible.  

Quelle est votre citation littéraire préférée ?

« Il n’y a jamais trop de livres ! Il en faut, et encore, et toujours ! C’est par le livre, et non par l’épée, que l’humanité vaincra le mensonge et l’injustice. » – Émile Zola.  

Je répète souvent cette citation, c’est ma réponse à ceux qui pensent que les livres ne servent à rien (rires).  

Quel est le dernier livre que vous avez lu et aimé ? 

Jacaranda de Gaël Faye. C’est un chef-d’œuvre.  

Un roman ou une œuvre que vous rêvez d’adapter ou de voir adapté au cinéma ?

L’Écharpe des jumelles de Mamadou Samb. Ce livre mérite une adaptation cinématographique, en mémoire des défunts du Joola. Ce serait aussi une belle occasion de mettre en lumière cette tragédie.  

Quel est votre rituel de lecture ?

Je vais deux fois par semaine à l’Afrothèque pour récupérer et échanger des livres. J’emporte toujours un livre avec moi, mais je ne lis jamais en voiture. Je ne peux pas passer une semaine sans ouvrir un livre. Même si je peux lire à n’importe quel moment, j’adore lire la nuit, juste avant de me coucher.  

Quel genre littéraire vous attire le plus ?

Je lis principalement des romans, mais j’adore la poésie. Je ne peux pas résister à un recueil de poèmes.  

À quelle époque auriez-vous aimé vivre en tant que lectrice ?

Le 19ᵉ siècle, sans hésitation, pour ses courants littéraires fascinants : le romantisme, le réalisme, le parnasse, et bien d’autres.  

Quel livre a changé votre vision du monde ?

Soufi, mon amour. Ce livre m’a profondément bouleversée et a transformé ma perception de la vie.  

Quel auteur contemporain recommanderiez-vous ?

Pour la poésie, je recommande Zacharia Sall, Ouzin Thiombiano et Elaz Ndongo Thioye. Pour les romans, Mamadou Samb, Mouhamed Mbougar Sarr et Boubacar Boris Diop sont incontournables.  

Si vous pouviez dîner avec un écrivain – vivant ou disparu –, qui choisiriez-vous ?

Aminata Sow Fall. Ce sera pour bientôt, j’espère, car j’ai énormément de questions à poser à cette pionnière.  

Pour vous, quel est le rôle de la littérature dans la société sénégalaise ?

La littérature est le miroir d’une société, un patrimoine transmis de génération en génération pour préserver l’identité d’un peuple. À travers leurs récits, les écrivains sénégalais captivent, éduquent et inspirent, en peignant les mœurs et en exposant les tares de notre société. Elle est une réflexion vivante des réalités de la vie d’un peuple.