« Sous l’ombre tutélaire du Verbe, là où la plume s’élève en offrande au silence, naît Teranga Poésie, » une collection précieuse, écrin de vers primés, où chaque recueil est une étoile, chaque page un éclat, chaque mot une respiration suspendue entre le tangible et l’infini. 

Ici, la parole poétique ne se donne qu’à l’excellence : seuls les recueils lauréats du Prix Ibrahima Sall (PIS) trouvent refuge en cette demeure, inscrivant leur empreinte dans la mémoire des lettres. Déjà, trois œuvres inaugurent cette constellation lyrique, trois auteurs pour scander l’existence, ses vertiges et ses lumières, trois quêtes qui se répondent et se prolongent dans l’infini du langage. 

Du berceau au tombeau : la danse de l’ombre et de la lumière
Avec Cheikh Khouma, la poésie est un sentier initiatique, un passage entre le visible et l’invisible, une oscillation entre l’éphémère et l’éternel. Du berceau au tombeau se veut à la fois un voyage et une contemplation : le poème y explore le cycle de la vie, sa fugacité et son recommencement, l’angoisse et l’espoir qui tissent l’humain dans sa marche vers l’inéluctable. 

Doctorant en droit et poète épris d’absolu, l’« écrivaillleur » nous livre un recueil où la mort n’est pas une fin, mais un espace de régénération vitale, où le poème naît de sa propre disparition, se clôt sur lui-même en laissant derrière lui l’écho persistant de l’essence. Classé troisième au Prix Ibrahima Sall, il ouvre cette collection avec la gravité des astres et le poids des songes. 

Du Nadir au Zénith : l’ascension d’une plume en quête d’infini
Entre la terre et le ciel, entre la chute et l’élévation, Ndeye Sokhna Diop trace une trajectoire poétique qui épouse les mouvements de l’âme. Du Nadir au Zénith est une correspondance avec l’absolu, une ascension intérieure où chaque vers est un pas, chaque strophe une échelle tendue vers l’immensité. 

La poétesse, passionnée depuis l’adolescence, membre du Collectif Parlons Poésie, inscrit son chant dans cette quête inlassable de briser les chaînes, d’affranchir l’être et d’habiter pleinement la lumière. Ce recueil, deuxième lauréat du Prix Ibrahima Sall, est un cri, une élévation, une invitation à embrasser l’Infini. 

L’encre des étoiles : le souffle cosmique de l’écriture
Avec Ousmane Tall, la poésie prend des allures d’immensité. L’encre des étoiles est un chant céleste, une empreinte déposée sur l’univers, une tentative de saisir l’insaisissable. Le poète, technicien de profession et créateur par essence, tisse des vers qui s’entrelacent avec les constellations, où chaque mot devient lumière et chaque silence devient cosmos. 

Premier lauréat du Prix Ibrahima Sall, il nous offre un recueil où la métaphysique se mêle à la sensibilité, où l’observation du monde rejoint le murmure des astres, où la poésie est à la fois une prière et un souffle. 

Un horizon nouveau pour la poésie sénégalaise
Avec Teranga Poésie, les Éditions Alfaruq ouvrent un nouveau chapitre de la littérature poétique sénégalaise. Une collection qui ne publie que l’excellence, où chaque livre est un prix, chaque plume une consécration. Trois œuvres inaugurales, trois voix qui dialoguent avec le temps, la vie et l’infini. 

Là où les mots tissent l’éternité, là où les poètes forgent l’âme du monde, Teranga Poésie s’impose comme une lignée d’exception. Un espace où la parole ne s’éteint jamais, mais se propage en échos infinis, du berceau au tombeau, du Nadir au Zénith, jusqu’aux confins des étoiles.