
«Henri SENGHOR (1928-2025), diplomate sénégalais et cousin du président Léopold Sédar SENGHOR. Avenant, d’une Grandeur infinie, Noblesse, un anticolonialiste et humaniste discret, faisant honneur au Sénégal et à ses diasporas» par Amadou Bal BA
Son excellence, Henri Pierre Marie Arfang SENGHOR, ancien ambassadeur du Sénégal au Brésil et au Saint-Siège, en Italie, Président du Centre international francophone d’échanges et de réflexion, Chevalier de la Légion d’honneur, Grande Croix de l’ordre national du Lion du Sénégal, est décédé à Paris, le 11 janvier 2025, à l’âge de 97 ans. Les obsèques ont été célébrées le 22 janvier 2025, à Paris.
Le très discret, l’ambassadeur honoraire Henri SENGHOR, résidait dans le chic quartier parisien du 6e arrondissement, avec vue imprenable sur la Tour Eiffel, mais sa maison est restée ouverte aux Sénégalais et aux diasporas africaines. «J’ai côtoyé, dans l’intimité, depuis 1997, l’ambassadeur Henri SENGHOR, qui était un homme remarquable, un homme de Bien, qui formait, avec Renée, son épouse, un couple d’une rare complicité. J’ai croisé à leur domicile, des personnalités exceptionnelles, comme les professeurs Lilyan KESTELOOT, Souleymane Bachir DIAGNE, ainsi que bien d’autres personnalités de la culture. Ma dernière rencontre à son domicile remonte à juin 2024», dit mon ami et confrère, Jean KIWALLO, avocat au barreau de Paris. Un autre témoignage spontané, édifiant, de tolérance et d’humanité sur l’ambassadeur Henri SENGHOR, c’est celui d’un Sénégalais de France, Ben Yahia SY. «J’ai appris de lui beaucoup de choses sur les relations entre Senghor et Dia. Notre relation a démarré à l’occasion d’une journée organisée par l’OCDE, à Paris, avec la participation d’une importante délégation ministérielle sénégalaise. Lors de la pause-café, l’ambassadeur Henri Senghor s’est approché de moi, avec un brin de malice, pour me demander si j’étais «Sénégalais». C’est ainsi qu’a démarré notre relation affectueuse et respectueuse, après un échange de nos coordonnées, suivi de visites régulières à son domicile. Notre dernière rencontre remonte à 2022, à la Gare Montparnasse, à Paris. Lui, le filleul et neveu de Léopold Sédar Senghor et moi, petit-fils de Mamadou DIA, avions tissé des relations qui transcendant nos divergences politiques, mais agrémentées par ce cousinage à plaisanterie, entre Sérères et Peuls, très ancré dans la tradition sénégalaise. C’est avec honneur et joie, que je rendais régulièrement, chez lui, où j’étais accueilli avec bienveillance par son épouse, Renée Senghor, une femme très discrète et dévouée. Il me parlait souvent de ses enfants, que je n’avais pas eu l’honneur de rencontrer, mais on sentait cet amour paternel débordant quand il parlait d’eux», me dit Ben Yahia SY, un petit-fils de Mamadou DIA (1910-2009, voir mon article, Médiapart, 13 août 2020), président du Conseil du Sénégal.
Filleul et neveu du Président-poète Léopold Sédar SENGHOR, son excellence Henri SENGHOR, je l’avais rencontré aux fameuses leçons d’Alain MABANCKOU, en mars 2016, sur la création artistique, «Lettres noires, des ténèbres à la lumière», au Collège de France, un moment de gloire et de triomphe, pour l’Afrique. Charismatique et envoûtant, mais très discret et inconnu du grand public, fidèle à l’Afrique et à son héritage culturel, l’ambassadeur honoraire Henri SENGHOR avait assisté à toutes les séances au Collège de France, avec la professeure, Lilyan KESTELOOT (1931-2018), spécialiste de la Négritude, également disparue. «Je voulais dire pour sa part déterminante dans ma formation intellectuelle et ma vision du monde, fier comme lui, de mes racines ancestrales et paysannes. Son exemple, m’inspira l’admiration que l’on devine, sa passion du latin et grec, devinrent miennes dans le secondaire et plus tard, après mes études commerciales et juridiques. J’ai pu bénéficier de son enseignement, notamment à l’école nationale de la France d’outre-mer, où il dispensait des cours de civilisations et de langues africaines, avant de devenir son ambassadeur, dans divers pays d’Amérique et du bassin méditerranéen», dit-il, en 2006, lors du centenaire de SENGHOR, à Elodie PORTJOIE de «Canal Académies».
C’est Henri SENGHOR qui a donné d’importantes précisions sur la vie et les engagements de son oncle qui serait né, en août, non pas le 9 octobre 1906, dit Henri SENGHOR, en raison des problèmes de déclarations d’état civil, un sujet encore persistant au Sénégal. Henri SENGHOR est également né à Joal, une contrée du matriarcat ; c’est l’oncle maternel qui assure l’éducation des enfants, une ambiance de syncrétisme religieux, une imbrication et une symbiose entre l’Islam et l’animisme. Un de ses frères aînés est René SENGHOR, le père d’Henri SENGHOR. Hélène de Joal, la mère d’Henri, est également une sorte de «seconde mère», une éducatrice et confidente, pour le jeune Léopold Sédar, qu’elle avait quasiment adopté. Léopold Sédar SENGHOR rêvait de devenir prêtre, la mère d’Henri lui faisait fréquenter la congrégation du Saint-Esprit, pour l’éloigner un peu de l’influence animiste de Toko Waly, le frère ainé de la mère du poète. Son père, un catholique aisé, avait quatre épouses et de nombreux enfants, en contradiction avec les préceptes de l’église. En 1928, après son baccalauréat, Léopold Sédar SENGHOR arrive à Paris, en hypocagne, au lycée Louis Le Grand ; son père étant aisé, il n’avait qu’une demi-bourse. C’est donc René, le père d’Henri SENGHOR, comptable dans les grandes maisons coloniales, devenu un riche commerçant, qui avait complété le financement de ses études. Henri SENGHOR est lui parti à Marseille. Fréquentant le lycée Buffon, à Paris, Henri SENGHOR qui faisait la fête, dans les boites de jazz, a été recalé. Aussi, Léopold Sédar SENGHOR, un homme strict, d’un grand charisme et ponctuel, l’avait recadré, et l’a ordonné d’ailler en province, dans une ville calme, Montpellier.
Le président-poète sénégalais est resté particulièrement discret sur sa vie privée, et aucun intellectuel sénégalais n’a réussi, jusqu’ici, à pénétrer dans son intimité. On savait que dans son imaginaire, la femme a une place de choix dans ses écrits ; elle représente la fiancée, l’amante ou la mère ; elle est une allégorie, la muse poétique érotisant la nature, dispensatrice de la vie, symbole de l’apaisement, de la douceur, l’énigme, le mystère, la forme achevée de la beauté. «Nous sommes tout autour de la méditerranée des êtres sensuels, sans doute parce que sous-tendus par le sang noir. Nous ne séparons pas, le corps et l’âme, la matière et l’esprit. C’est parce que nous sommes tous des êtres sensuels que nous sommes en même temps des êtres spirituels», dit-il à Mohamed AZIZA. Cependant, pour ce qui est de sa vie intime, dans son côté charnel, Léopold Sédar SENGHOR, très discret et pudique, s’était blindé comme un coffre-fort. Cependant, les biographies récentes lèvent une partie de ce voile, et grâce aux témoignages d’Henri SENGHOR et de Lilyan KESTELOOT, des détenteurs d’une bonne partie de la mémoire de l’histoire contemporaine du Sénégal. En effet, Jean-Pierre LANGELLIER, dans une biographie consacrée à SENGHOR, un prix Goncourt de la biographie, révèle que le futur président-poète, avait, promis le mariage à Jacqueline CAHOUR (1916-1988), originaire de Château-Gontier, en Mayenne ; elle est sœur de Claude POMPIDOU (1912-2007), son ancienne marraine de guerre. Henri SENGHOR, alors âgé de dix-huit ans, se souvient que son oncle lui avait offert un dictionnaire Gaffiot latin français acheté à Paris, en lui disant : «C’est Jacqueline, ma fiancée, qui te l’offre». Lamine GUEYE (Voir mon article, Médiapart, 17 juillet 2022) avait dissuadé, Léopold Sédar SENGHOR, père de la négritude, avec des ambitions politiques au Sénégal, de se marier avec une Blanche. Marié à Ginette ÉBOUÉ (1923-1992), la fille de Félix ÉBOUÉ. Cependant, Jean-Pierre LANGELLIER, d’une source qu’il tient d’Henri SENGHOR, dans des entretiens des 20 octobre 2020, du 6 mai 2021, c’est Ginette ÉBOUÉ qui a présenté Colette HUBERT (1925-2019, voir mon article, Médiapart, 19 novembre 2019), qui deviendra la seconde épouse, en 1957, du futur président du Sénégal, à l’époque, député à l’Assemblée nationale française. «Elle fit entrer le loup dans la bergerie», dira Henri SENGHOR. Le député du Sénégal recruta d’abord Colette, comme son assistante parlementaire, puis finit par divorcer de Ginette, pour se marier avec Colette, sa «Normande». En effet, Léopold Sédar SENGHOR, un catholique, au terme d’une procédure accélérée réservée aux hommes d’État, le président SENGHOR, obtient du Saint-Siège, l’autorisation de divorce, et Henri SENGHOR, à l’époque ambassadeur du Sénégal à Rome et auprès du Saint-Siège, a probablement fait accélérer cette procédure, selon son entretien, le 20 octobre 2020, avec Jean-Pierre LANGLIER. Par ailleurs, dans une biographie d’Aimé CESAIRE, Kora VERON révèle, et selon un témoignage d’Henri SENGHOR, que Suzanne ROUSSI (1915-1966), était d’abord fiancée à Léopold Sédar SENGHOR. Alors, étudiant sénégalais il avait d’ailleurs envoyé à sa tante, la mère d’Henri, la photographie «officielle» de sa fiancée Suzanne. Léopold Sédar SENGHOR, finira par se désister au profit de son ami, manifestement beaucoup plus amoureux que lui de la jeune femme et très malheureux de ne pas lui plaire davantage. Le poème «perdu» de Senghor, évoque cependant «des yeux verts pailletés d’or qui envoûtèrent plus d’un poète : Et puis tu es venue par l’aube douce, parée de tes yeux de prés verts que jonchent l’or et les feuilles d’automne», écrit-il «À une négresse blonde», dans les années 1930, et que cite Kora VERON.
Henri SENGHOR fuyait la lumière. Aussi, on a de maigres renseignements sur cet illustre et très discret Sénégalais. Il existe de nombreuses sources en portugais, une langue que je ne lis pas, sur l’ambassadeur Henri, qui avait été en fonction au Brésil, à partir de 1963. En revanche, dans les documents en anglais, on découvre le rôle majeur joué par l’ambassadeur Henri SENGHOR, arrivé au Brésil, une ancienne colonie portugaise, en pleine montée de lutte pour la libération nationale des pays lusophones africains (Guinée-Bissau, Angola et Mozambique), «Léopold Senghor a nommé son neveu, Henri Senghor, ambassadeur au Brésil. Henri Senghor a mobilisé le soutien politique au Brésil pour la décolonisation portugaise et a stimulé la conscience politique et la mobilisation des Brésiliens noirs. L’arrivée de diplomates africains au Brésil, dont Henri Senghor, a eu un impact significatif sur le cadre des relations raciales traditionnelles brésiliennes et sur la position des Afro-Brésiliens dans ce cadre», écrit, en 2010, Jerry DAVILA.
L’ambassadeur, Henri SENGHOR a défendu vigoureusement, les réfugiés africains au Brésil dans cette période de libération nationale «Pendant la détention de Pereira, deux agents ont fouillé son appartement en présence de son épouse angolaise, Filomena Pereira. qui a publié un compte rendu de l’arrestation de son mari et de la perquisition de leur appartement. L’ambassadeur Henri Senghor a fait pression sur les autorités brésiliennes et le président Senghor a envoyé une lettre à l’ambassadeur du Brésil à Dakar, Francisco Chermont Lisboa, appelant à la libération des nationalistes et mentionnant le nom de Fidelis Cabral. Cabral a été libéré après deux jours de détention et s’est exilé au Sénégal», écrit Jerry DA SILVA. Suivant Paulina ALBERTO, l’ambassadeur Henri SENGHOR était en appui et à l’écoute des intellectuels et étudiants africains séjournant ou de passage à Paris.
À l’issue de son voyage en Afrique occidentale, Emmanuel MOUNIER a publié, en 1948, un ouvrage «L’éveil de l’Afrique noire» aux éditions du Seuil. Sur la couverture de ce livre, figure une belle photo de Jacques SENGHOR, frère de Mme BASSE et d’Henri SENGHOR. «Nous lisons à Paris les poèmes de Senghor. Je n’ai pas vu qu’ils encombrent les librairies africaines ni les bibliothèques des «évolués»», écrit Emmanuel MOUNIER (Voir, mon article, Médiapart). Par ailleurs, Amady Aly DIENG relate, dans «mémoires d’un étudiant africain» Vol I, page 91, qu’en décembre 1958, Henri SENGHOR, faisait partie du Mouvement de libération nationale (MLN) dirigé par Joseph KI-ZERBO (Voir mon article, Médiapart, 2 août 2024), Albert TEVOEDJRE (1929-2019), Mamoudou TOURE (1928-2017), Cheikh Hamidou KANE, Christian VALANTIN, Daniel CABOU, Babacar BA (1930-2006), Abdoulaye WADE et Amadou SOW.
L’ambassadeur Henri SENGHOR est reparti, comme il était venu au monde, en toute discrétion et simplicité, dans la grandeur, sur la pointe des pieds. Quand on rencontre quelqu’un, on ressent des ondes magnétiques qu’elles soient positives ou négatives. Contrairement à notre époque inquiétante, marquée par la brutalité, l’arrogance et le mépris, l’ambassadeur Henri SENGHOR dégage de la douceur, de l’apaisement, de la modestie. «Quiconque court après la grandeur voit la grandeur le fuir. Quiconque fuit la grandeur, voit la grandeur fuir après lui», dit le Talmud. La grandeur d’un homme se dégage souvent à ce contact furtif. En effet, au lieu de le fuir rapidement, l’ambassadeur Henri SENGHOR, se met entre en «symbiose», avec son interlocuteur, pour utiliser une expression du président-poète Léopold SENGHOR. «La simplicité est la forme de la vraie grandeur», dit Francesco de SANTIS (1817-1883), critique littéraire, écrivain et philosophe italien. Loin de rouler des mécaniques, de «doser» ou de snober son interlocuteur, en redoutant une sollicitation, l’ambassadeur Henri SENGHOR, à l’écoute attentive et respectueuse, se met à votre niveau, alimente et relance la conversation, afin de vous mettre à l’aise.
Le chevronné et discret ambassadeur, Henri SENGHOR, attaché à la France et au Sénégal, aurait pu être une personne-ressource dans cette grande tension entre la France et ses anciennes colonies, afin de renouer le dialogue et instaurer une coopération mutuellement avantageuse. J’ai bien peur, que dans ces sirènes de l’irénologie, on n’écoute que les faucons, ceux qui se sont trompés d’époque, et ne connaissant que le bâton et le fouet. Il est rare donc que l’on fasse confiance aux racisés dans le débat au sein des médias ou pour les grands projets les concernant, comme la Fondation de l’esclavage ou l’Institut du monde arabe, où ils n’ont que des strapontins. Citoyens à part entière, et non pas à part, je forme le vœu ardent, dans ce «rendez-vous du donner et du recevoir», une expression du président Léopold Sédar SENGHOR, que cette future «Maison des Mondes Africains», qui sera implantée dans le 10e arrondissement, chez notre amie, la maire, Mme Alexandra CORDEBARD, que ce soient les Français d’origine africaine qui la pilotent, notamment le professeur Achille MBEMBE, en relation avec le professeur Souleymane Bachir DIAGNE. Il est temps de sortir les racisés de la minorité, de la tutelle, de ce Code de l’indigénat. «Quand la chèvre est là, il ne faudrait pas bêler à sa place», disait Amadou Hampâté BA (Voir mon article, Médiapart, 15 mai 2021).
Doyen d’âge du corps des conseillers diplomatiques recrutés en 1962 par l’avocat et ministre des Affaires étrangères du Sénégal après la crise constitutionnelle de 1962 à 1968 par Doudou THIAM (1926-1999), ses pairs lui ont rendu hommage : «Il est reconnu pour son dévouement sans faille au service de la diplomatie sénégalaise», écrivent le 12 janvier 2025, Mme Yacine FALL, ministre des affaires étrangères et les ambassadeurs honoraires, Massamba SARRé, Falilou KANE et Diakha DIENG. Par conséquent, si la diplomatie sénégalaise, ce «Grand petit pays», est puissante et respectée à travers le monde, une voix qui compte dans le concert des nations, c’est en raison de ces illustres mousquetaires dont faisait partie l’ambassadeur Henri SENGHOR.
En France, Mme Véronique BRIENT, de l’Alliance française de Touraine, envisage le samedi 15 mars 2025, à Tours, d’honorer la mémoire de l’ambassadeur Henri SENGHOR, qui était invité initialement à cette rencontre, en hommage au président Léopold Sédar SENGHOR. Le président-poète, surnommé par ses élèves, «Magister», avait été, de 1935 et 1938, enseignant à Tours, au lycée René Descartes. «Mais moi, plus faux qu’une maîtresse, je te sais, printemps de Touraine. Tu n’es qu’une pâle jeune fille aux yeux d’émail bleus, aux poignets de lait blanc», écrit Léopold Sédar SENGHOR, dans son poème, «Printemps de Touraine». En effet, c’est à Tours, en Touraine, que Léopold Sédar SENGHOR a eu l’inspiration, pour écrire une bonne partie de ses poèmes. À Tours, Léopold Sédar SENGHOR a écrit notamment, «À l’appel de la Reine de Saba» en référence l’exil du Négus, Hailé Sélassié, un homme qui impressionnait par son regard qui vous vrille l’estomac jusqu’aux entrailles, son pays ayant été attaqué par les fascistes italiens ; et «Aux Tirailleurs sénégalais», en hommage à ses compagnons d’armes. «Vous Tirailleurs sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’armes, votre frère de sang ? Je ne laisserai pas la parole aux ministres, et pas aux généraux. Je ne laisserai pas, non !, les louanges de mépris vous enterrer furtivement. Vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur. Mais je déchirerai les rires banania sur tous les murs de France», écrit Léopold Sédar SENGHOR.
En votre nom à chacun d’entre vous, nous adressons nos sincères condoléances à la famille du regretté ambassadeur Henri SENGHOR : Renée SENGHOR, son épouse, Sitor SENGHOR, son fils, Naïr SENGHOR QUINN et Ciaran QUINN, sa fille et son gendre, Thomas et Marcus, ses petits-fils.
Références bibliographiques
I – Témoignages d’Henri SENGHOR
SENGHOR (Henri), «Entretien radiophonique, dans le cadre du centenaire de Léopold Sédar Senghor» avec Elodie COURJOIE, émission Focus, Canal Académies, une radio francophone au quai Conti, à Paris, Volet I, «Enfance de SENGHOR», 26 mai 2006, durée 39 minutes et volet II, «La femme dans l’œuvre de SENGHOR», 26 mai 2006, durée 27 minutes ;
SENGHOR (Henri), «SENGHOR, l’enfant du Royaume de Sine», Panazol-Diofor, septembre-octobre 2016, n°15, pages 4-5.
II – Autres références
ALBERTO (Paulina, L.), Terms of Inclusion : Black Intellectuals in Twentieth-Century Brazil, Chapel Hill, UNC Press, 2011, 416 pages, spéc page 282 ;
BA (Amadou, Bal), «Alain MABANCKOU triomphe au Collège de France», Médiapart, 23 avril 2023 ;
BA (Amadou, Bal), «Lilyan KESTELOOT et la Négritude», Médiapart, 28 août 2022 ;
DAVILA (Jerry), Hotel Tropico : Brazilian and the Challenge of African Decolonization, 1950-1980, Londres, Durham, Duke University Press, 2010, 326 pages, spéc pages 119-123 ;
DIENG (Amady, Aly), Mémoires d’un étudiant africain : de l’école régionale de Diourbel à l’université de Paris (1945-1960), Dakar, CODESRIA, 2011, 194 pages, spéc pages 30 et 91 ;
FONTAINE (Pierre-Michel), Race, Class and Power in Brazil, University of California, Center for Afro, 1985 et 1991, 1960 pages ;
LANGELLIER (Jean-Pierre), Léopold Sédar SENGHOR, Paris, Perrin, 2024, 624 pages, spéc sur Henri SENGHOR, spéc pages 166-167 ;
VERON (Kora), Aimé CESAIRE. Configurations, Paris, Seuil, 864 pages, spéc pages 104 et 800, sur le témoignage d’Henri SENGHOR et Lilyan KESTELOOT.
Paris, le 5 mars 2025, par Amadou Bal BA