Pour un fauteuil présidentiel quel futur prétendant ?

L’aspiration comme la conscience, sont les caractéristiques plus que propres à l’espèce humaine. Elles font éléments déterminant au mieux, le genre humain. Ceci s’illustre parfaitement dans la recherche du vivre en communauté, exigeant à l’homme, un sens aigu de l’organisation et le respect élevé de l’ordre préétabli ; ceci, afin de permettre à chaque membre de ladite communauté, de vivre aisément et en parfaite harmonie avec ses voisins.

Il est évident qu’une quête du pouvoir entraine immanquablement, quelques croisées de chemins entre concitoyens, des aspirants qui ne sont ni ennemis, ni même adversaires.

Adversaires ! En fait, voilà un mot assez sournois dont la maîtrise du sens n’est pas si évidente chez beaucoup. Mots dont le sens qui lui est accordé est d’une ambiguïté poussant facilement beaucoup aux écarts de langage ; pour ne pas dire aux poings.

La quête du pouvoir est toujours tenue en un moment bien précis de l’histoire d’un peuple, accompagnée d’une ambiance telle que tout le monde y est alors interpellé. Tant ceux qui aspirent à diriger que ceux qui seront à diriger. Pourtant, dans ce jeu d’intérêts, quel que soit le bord où l’on se situe, l’ambiance qui devrait être source de réjouissance et d’assurance pour la nation, se trouve facilement travestie. Hélas ! Et très souvent par de mauvais militants ou de médiocres chefs de partis.

En effet des chefs de Partis qui, au lieu de briller de par des tables rondes d’exposés de programmes pour une gouvernance de qualité, préfèreront briller de par leur silence ; s’ils ne s’illustrent pas d’une carence de diplomatie communicationnelle. Alors qu’en serait-il de leurs fanatiques militants !

Pourtant, pour réussir une campagne électorale paisible, et dans un esprit fraternel, Dieu nous a doté d’un outil tellement efficace, d’une douceur et d’une sympathie à nous couper le souffle ! Il s’agit
du magique cousinage à plaisanterie !

Surtout si l’on insiste à y vouloir ajouter quelques improvisations d’astuces de campagnes électorales citoyennes. Or, toujours dans ce sens Dieu merci, le sénégalais est si doué d’esprit de créativité !

Et pour terminer ma lettre anticipée, au future Président de mon pays, je ferai l’aveu que voici ; Je voudrais, Excellence, que vous compreniez que là où je vous attendrais, c’est de voir si vous saurez vous imposer à hauteur égale entre vous et n’importe quel autre Chef d’Etat ; surtout européen !

Car je porterais à votre connaissance Deux faits qui me retiennent le souffle :
1) Jeune Président digne fils d’Afrique que vous êtes, je voudrais vous prier de n’oubliez que quand il venait au pouvoir pour faire de son peuple, celui des hommes intègres, Son Excellence Thamas Sankara n’était point plus âgés que vous !

2) Mais que NOUS, nés avant les Indépendances d’Afrique, nous avons plus que marre de l’abus et de la malhonnêteté européenne. Et que voir un seul de nos futurs Prétendants élus devoir alors se courber devant un Chef d’Etat européen, nous fendrait le cœur !
Tout nouveau Président africain auteur de telle bassesse, trahirait un patriarche qui nourrissait dans son cœur, l’espoir de voir enfin l’Afrique debout !

Tel acte serait, Monsieur le Président, me poignarder dans l’âme !

Plume de Ndiongop, terre de mes aïeux.